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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

Cent vingt ans après le « J’accuse ! » de Zola

 A-t-on tiré les leçons de l’affaire Dreyfus ?

 

A l’occasion du cent vingtième anniversaire de l’affaire Dreyfus, le directeur délégué de la rédaction de l’hebdomadaire L’Express, Alexis Lacroix, vient de publier un livre intitulé « J’accuse ! Permanence de l’antisémitisme » (éditions de l’Observatoire). Il entend démontrer que depuis 1898, année du fameux éditorial d’Emile Zola en faveur du capitaine injustement condamné, les leçons de l’Histoire n’ont pas été tirées.

« Alors que le parti des ennemis de Dreyfus est paresseusement réduit à celui des nostalgiques de l’ordre ancien et d’une France révolue, beaucoup de commentateurs passent à côté de l’essentiel, écrit l’auteur : l’inquiétante modernité des idées dont les antidreyfusards, Edouard Drumont et Charles Maurras en tête, se sont réclamés ».

Cette modernité se situe principalement à gauche, remarque Alexis Lacroix. Dans la critique élogieuse que « La Règle du jeu », la revue du philosophie Bernard-Henri Lévy, a consacrée à cet ouvrage, on peut lire qu’il « fut longtemps impossible de déplorer le mal persistant de la judéophobie émanant des progressistes. Les barrières mentales étaient trop puissantes, les camps trop marqués, comme essentialisés jusqu’à l’absurde. Si l’on était de gauche, on était forcément antiraciste… jusqu’à ce que le réel vienne contredire une théorie trop parfaite pour être valide. La gauche enfante parfois ses propres monstres, voilà la vérité ! On doit à Alexis Lacroix la contextualisation de cette histoire. Et c’est parce qu’il remonte à la source de ce long aveuglement idéologique qu’il faut se procurer son nouveau livre ».

De fait, le journaliste rappelle que l’affaire Dreyfus a opposé deux France : celle de l’universalisme républicain contre celle du populisme, de l’antiélitisme et du rejet des valeurs libérales. Et l’essayiste de s’interroger : « Est-on certain que ce choc de cultures ne se poursuive pas aujourd’hui sous des modalités renouvelées ? »

La question taraude Alexis Lacroix depuis le début de sa carrière. En 2005 déjà, dans son pamphlet « Le Socialisme des imbéciles » (à La Table Ronde), il dénonçait ainsi les complaisances du camp progressiste : « La gauche, dans ce pays, ne devient pas antisémite. Elle le redevient ».

 

Axel Gantz

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