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12 Heshvan 5785‎ | 13 novembre 2024

Elle est un arbre de vie (Tou Bichvat)

Selon une illustre tradition, il existe de nombreuses similitudes entre le développement de l’homme et celui des arbres, bien qu’il n’y ait pas de commune mesure entre leurs capacités respectives. Ce n’est pas en vain que le roi David a ainsi décrit le Juste : « Il sera comme un arbre planté auprès des cours d’eau, qui donne ses fruits en leur saison (…) : tout ce qu’il fera réussira » (Téhilim 1, 3).

 

Cette comparaison entre l’homme et l’arbre renferme de nombreux aspects. L’un des plus marquants réside dans leur longévité respective : contrairement aux herbes et aux autres plantes qui ont une durée de vie réduite, les arbres subsistent pendant de longues années, à l’instar des hommes.

Certes, Iyov fait état de la supériorité de l’arbre sur les hommes, lorsqu’il s’exclame : « L’homme, né de la femme, n’a que peu de jours à vivre, et il est rassasié de trouble. (…) Car pour l’arbre, il est encore de l’espoir : si on le coupe, il peut repousser, (…) Si sa racine vieillit dans la terre et son tronc meurt dans le sol, il suffit qu’il sente l’eau pour reverdir et produire un branchage… » (Iyov 14, 1-9). Or, l’homme est à cet égard particulièrement dérisoire, comme il le souligne par la suite : « Mais l’homme meurt et s’évanouit, le mortel expire : où est-il alors ? » (v. 10). Cependant, cela ne s’applique qu’à l’existence corporelle de l’homme. En revanche, son âme est éternelle, et son existence durera pour toujours.

Aspirer à la vie éternelle

Consciemment ou inconsciemment, tout être humain aspire à vivre éternellement. Mais comme le souligne la michna (Pirké Avot ch. 4) : « Contre ton gré tu mourras… » Si cette aspiration s’exprime de différentes manières, elle est néanmoins commune à tous les individus. Lorsqu’on a la foi que la vie ne s’arrête pas avec la mort du corps, l’éternité se comprend comme une évidence, puisqu’elle s’applique à l’âme. Cependant, même chez ceux qui n’ont pas la foi, on peut déceler ce désir ardent de vivre pour toujours.

Cela émane du fait que l’être humain, depuis le jour de sa création, est destiné à perdurer éternellement. Telle est en effet la spécificité de cet être. Comme le souligne la Torah dans la paracha de Béréchit : « L’Éternel D.ieu façonna l’homme – poussière détachée du sol – Il fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie » (2, 7). Au corps – qui consiste en un monticule de terre et de matière –, s’ajoute une âme supérieure, émanant de D.ieu, et c’est cet étrange amalgame qui a donné le jour à l’être humain. Concernant cette âme, le Zohar enseigne : « Quiconque émet un souffle le fait à partir de lui-même » – autrement dit, c’est dans sa propre essence qu’un être va puiser le souffle dont il remplit autrui. À cet égard, nous disons que l’âme humaine est elle-même une part de l’Être divin. Or, selon la Torah, cet aspect de l’homme constitue sa part essentielle, pendant que le corps n’est qu’un vêtement superficiel. Rabbi ‘Haïm Vital le souligne dans sa préface au Chaaré Kédoucha : « Les savants ont démontré que le corps humain ne définit pas ce qu’est l’homme : il ne constitue que son aspect extérieur, comme il est écrit : “Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as entrelacé d’os et de nerfs” (Iyov 10, 11). Sa définition consiste donc dans sa réalité intérieure, tandis que le corps est son vêtement extérieur, dont se revêt l’âme spirituelle dans ce monde-ci. Mais après son décès, elle s’en dépouille… »

Ne vous tailladez pas le corps

La conscience de l’éternité de l’âme nous invite à ne pas nous endeuiller plus que de mesure pour la perte d’un proche. Concernant l’interdiction : « Ne vous tailladez pas le corps, car tu es un peuple consacré à l’Éternel ton D.ieu » (Dévarim 14, 1), le Ramban écrit : « D’après moi, l’annonce : “Car tu es un peuple consacré…” formule la promesse de la persistance de l’âme devant le Créateur. Autrement dit : Comme tu es un peuple consacré à D.ieu, et que l’Éternel n’abandonnera jamais aucun être, il ne convient pas que vous vous tailladiez le corps pour la perte d’un proche, même s’il meurt jeune. La Torah n’interdit toutefois pas de pleurer, car les pleurs sont une réaction naturelle lors d’une séparation d’avec un être bien-aimé même de son vivant. C’est sur ce verset que nos Sages s’appuient lorsqu’ils interdisent de s’endeuiller plus que de mesure. »

La douleur de la séparation est certes grande. Mais dans le même temps, il convient de se souvenir que seul le corps du défunt disparaît, tant que l’âme demeure vivante à jamais. De ce fait, la tristesse et le deuil doivent être convenablement limités. Notre existence ici-bas est d’emblée destinée à durer seulement quelques dizaines d’années, et même si un homme devait vivre comme Métouchéla’h, il finirait par quitter ce monde. En revanche, l’âme est une réalité impérissable, et elle survivra en toute circonstance. Au vu de ces considérations, la personne endeuillée devra pondérer sa tristesse.

L’Or Ha’Haïm écrit en ce sens : « Lorsqu’une personne décède, elle ne subit aucune perte. Elle est à l’image d’un homme qui enverrait son fils loin de chez lui pour réaliser du commerce, et qui le ferait rappeler à lui après quelques années. Lorsque le fils repart chez lui, il ne fait que quitter l’endroit où il se trouvait, mais il reste néanmoins en vie. Bien plus, sa situation est même meilleure lorsqu’il part rejoindre son père, qui est sa source de vie. C’est pourquoi nous ne devons pas entailler notre corps lors du décès d’un proche… »

Ce principe est déjà développé dans le Zohar. Il y est expliqué que lorsque l’âme est envoyée dans ce bas monde, elle est semblable à un prince que son père, le roi, enverrai dans un village lointain pour apprendre l’art de gouverner. Après que le prince a grandi, son père le fait rappeler à lui. Lors de son départ, les villageois éprouvent une grande peine. Mais le plus sage d’entre eux leur explique qu’ils n’ont pas à s’attrister de la sorte, car en tant que prince, le lieu naturel de leur invité de marque se trouve dans le palais royal, auprès de son père. C’est à cet égard que la Torah souligne ici : « Vous êtes les enfants de l’Éternel, votre D.ieu. »

Le Gan Eden éternel

La récompense du Monde futur est appelée « Gan Eden », ou encore « la vie du Monde futur » – c’est-à-dire l’existence heureuse qui nous y attend. A contrario, les châtiments futurs sont désignés sous le nom de « Guéhinam ».

Le Rambam écrit à ce sujet : « Le bonheur qui attend les justes est appelé “la vie du Monde futur”. Il s’agit d’une vie dans laquelle la mort n’existe pas, et d’un bienfait qui ne connaît aucune souffrance. La Torah en parle ainsi : “Afin qu’il te soit fait du bien et que tes jours se prolongent” (Dévarim 22, 7), que la tradition interprète ainsi : “Que tes jours se prolongent – dans le monde qui est éternel”. Il s’agit du Monde futur, qui constitue la récompense des justes… » (Hilkhot Téchouva 8, 1).

Nos Sages évoquent cette récompense en ces termes : « Une heure de satisfaction dans le Monde futur surpasse toute la vie de ce monde-ci » (Pirké Avot 4, 17). Évoluant dans ce bas monde, nous sommes incapables de nous représenter la béatitude de cette existence future. Le Rambam le souligne également (commentaire sur la michna, chapitre ‘hélek) : « De même qu’un aveugle ne pourra jamais comprendre la nuance entre différentes couleurs, et qu’un sourd ne pourra jamais saisir les sons, les corps ne pourront-ils également jamais comprendre ce que sont les délectations de l’âme. (…) Dans ce monde-ci, les plaisirs spirituels nous sont inconnus. »

Cependant, même dans ce bas monde, nous pouvons déceler quelque peu la supériorité des satisfactions spirituelles sur celles du corps. Ainsi, comme le souligne le Rambam lui-même (ibid.), tout le monde peut témoigner du fait que la soif des honneurs, le sentiment de honte ou encore la soif de vengeance – qui émanent tous de notre réalité spirituelle – sont nettement supérieurs aux aspirations matérielles. Cela nous apprend que les valeurs spirituelles constituent un aspect dominant de l’être humain, puisque celles-ci sont éternelles.

Au sujet de la récompense du Monde futur, le Rambam ajoute (Hilkhot Téchouva ibid. 7) : « Les premiers sages nous ont déjà enseigné que nul n’est en mesure de se représenter convenablement les bienfaits du Monde futur. Personne n’en connaît la mesure, la grâce ni l’essence, hormis le Saint béni soit-Il (…). C’est en ce sens que le prophète Yéchaya s’exclame : “Hormis Toi, Éternel, aucun œil n’a vu ce qui l’attend…” (64, 3). Autrement dit, ce bienfait qu’aucun prophète n’a vu, seul D.ieu le connaît. »

Adapté à partir d’un article du rav Moché Reiss paru dans Hamodia en hébreu.

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