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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Rav Doron Naïm : « Mes projets pour Toulouse »

Le nouveau rabbin consistorial de la ville, arrivé en septembre, sera solennellement installé dans sa fonction le 28 janvier, à la grande synagogue. Avant la cérémonie, il confie ses premières impressions et ses ambitions à Haguesher.

 

Haguesher : Quel a été votre parcours avant cette nomination dans le Midi ?

Rav Doron Naïm : J’ai trente-quatre ans aujourd’hui. Je suis originaire de région parisienne, mais j’ai surtout étudié en Israël, en yéchivot (à Mir, entre autres) et dans un kollel. Mes parents ont d’ailleurs réalisé leur alya il y a une dizaine d’années. Puis, j’ai enseigné le kodech, de 2008 à 2012, à l’école toulousaine qui portait encore le nom d’Ozar Hatorah (devenue Ohr Torah après l’attentat), à l’invitation du directeur de l’établissement, le rav Yaacov Monsonégo. J’ai toujours entretenu des liens étroits avec lui, avant et après le terrible assassinat de sa fille Myriam. Parallèlement, j’ai animé Lev Tahor, une association dédiée à la jeunesse juive de la ville rose. Après 2012 et jusqu’en 2017, j’ai été rabbin de Guadeloupe.

 

– Cette expérience originale sous les tropiques, loin de la métropole, a-t-elle été fructueuse ?

– J’y ai beaucoup appris dans la mesure où cette petite communauté, dotée d’une seule synagogue, est très chaleureuse et familiale. Ce fut un enrichissement humain qui m’a profondément marqué. Aux Antilles, l’aspect social des choses est prioritaire. Sur ce point précis, j’ai acquis certaines habitudes et, j’ose le dire, une certaine force qui devraient m’aider dans ma nouvelle fonction toulousaine. En effet, l’accompagnement social des fidèles et des Juifs en général est, à mon sens, dans l’environnement qui est le nôtre, un aspect central du travail rabbinique.

 

– Vous êtes arrivé sur place à la mi-septembre. Vous connaissiez bien la métropole du sud-ouest, mais comment appréhendez-vous le judaïsme local après cette parenthèse de cinq ans ?

– Cette communauté demeure la quatrième ou la cinquième de France, en dépit des départs et du vieillissement de la population. Je remarque surtout que je ne vais pas manquer de défis à relever, car je ressens une grande soif d’étudier et de participer à notre vie collective de la part de nos coreligionnaires. J’ai l’intention de créer un foyer permanent pour la jeunesse, car Lev Tahor se contente d’activités hebdomadaires et ne dispose d’aucun local, sinon la cantine de l’école Ohr Torah où l’association se réunit. C’est insuffisant si l’on veut attirer vers le kodech davantage de lycéens ou d’étudiants. On ne les voit pas assez dans nos synagogues.

 

– Vous avez d’autres projets… ?

– Je suis particulièrement motivé et ils sont nombreux, mais j’en parlerai le moment venu de manière exhaustive. Pour l’heure, j’en citerai deux : la fondation d’un beth hamidrach dans les locaux de l’Espace du judaïsme, principal centre communautaire toulousain, et le développement de la casherout. Nous n’avons que deux restaurants : il faut faire mieux ! Par ailleurs, la région est riche en terres agricoles et spécialités culinaires. Nous devrions offrir une gamme plus étoffée de produits conformes à la Halakha.

 

– Dans quel esprit abordez-vous la journée du dimanche 28 janvier et votre intronisation prévue à 17 heures ?

– Ce sera un moment émouvant. Nous attendons environ quatre cents invités dont le grand rabbin de France, Haïm Korsia, et j’espère le président du Consistoire central, Joël Mergui. Le maire, Jean-Luc Moudenc, et des élus seront là, tout comme les représentants des différents cultes. Cela dit, je suis entré dans le vif du sujet dès le mois de septembre ; donc la cérémonie ne changera rien sur le plan de mon action quotidienne au service de la communauté, déjà bien entamée. Et le kavod est éloigné de mes préoccupations personnelles…

Propos recueillis par Axel Gantz

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