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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

L’aide d’Israël aux malvoyants – 2ème volet

Nous évoquions, il y a peu, l’innovation révolutionnaire qui bénéficie aux malvoyants et dont Israël est l’auteur, à savoir, les lunettes intelligentes ; et bien, le progrès ne s’arrête pas là : il s’agit, cette fois, d’un dispositif permettant de distinguer les couleurs et les visages. Explications.

Une nouvelle technologie, développée au Laboratoire de Recherche sur le Cerveau de l’Université Hébraïque de Jérusalem, permet aux personnes aveugles de « voir » le monde qui les entoure grâce au son. Le principe, basé sur une caméra qui convertit l’image reçue en sons, a nécessité 20 milliards d’euros. Le non-voyant, en clipsant la petite caméra sur des lunettes, apprend à interpréter les sons et à y attribuer une image de la réalité environnante. Il s’agira bientôt d’une cécité différente, définie tout autrement : les personnes atteintes sauront situer une table ou une chaise, dans la pièce où elles se trouveront. Une indépendance qu’elles n’ont jamais connue jusque-là.

La technologie, initiée par la recherche du Professeur Amir Amadi du Département de Neurobiologie de la Faculté de Médecine de l’Université, et développée en coopération avec la délégation de l’Union européenne en Israël et le programme « Horizon », est appelée « transformation sensorielle » – ce qui signifie encoder l’information qui passe par l’un des sens, en une information assimilée par un autre sens –, et a ainsi permis le développement du produit EyeMusic.

Résultat : la personne commence à identifier des objets simples, des couleurs, et certains patients ont même réussi à identifier les visages et expressions faciales !

Pour que ces connaissances scientifiques, dans un produit commercialisable, profitent aux non-voyants, le professeur précise, non sans enthousiasme, que ces derniers doivent s’exercer 40 heures avant de pouvoir obtenir des informations provenant du dispositif.

« C’est comme apprendre une nouvelle langue : il faut du temps pour comprendre la signification des sons, mais nous avons également mis au point des méthodes d’enseignement et de formation pour aider les sujets à s’adapter plus facilement. Nous voyons, grâce à ce système, des zones du cortex cérébral visuel se mettre à travailler chez les personnes aveugles, même de naissance, c’est absolument spectaculaire. Il démontre que l’activité dans les différentes zones de notre cerveau, est à la fois plus sensible et moins dépendante du sens par lequel arrive l’information. Préparez-vous, cela ne fait que commencer ! »

Ce n’est donc que le début d’une large gamme de projets à venir… Attendons voir !

Neïla Ifrah