Au moins 87 multinationales ont ouvert des centres de R&D ou d’innovation en Israël, au cours des trois dernières années, dont une majorité (54) après l’acquisition d’une start-up locale. En tout, il y aurait 307 centres de ce genre à travers le pays, qui représentent environ 50% de tous les investissements de R&D en Israël. Ceci montre l’ampleur de l’intérêt étranger pour la technologie et le potentiel hébreux. Depuis 2014, des entreprises internationales de 18 pays ont donc lancé des succursales dans la Startup Nation. Au total, 49 firmes américaines, six canadiennes, cinq chinoises et britanniques, trois japonaises, deux suisses, allemandes, françaises, indiennes, néerlandaises et russes, une brésilienne, suédoise, ukrainienne, espagnole, argentine, australienne et thaïlandaise. 2016 a été une année particulièrement féconde, avec 32 centres lancés, contre 29 en 2015 et 19 en 2014. En 2017, seuls neuf ont été ouverts, dont celui du géant chinois de l’électronique Haier le mois dernier, et celui du constructeur automobile espagnol SEAT. Israël abrite déjà des centres d’innovation ou des filiales locales de géants technologiques internationaux tels que Microsoft, Intel et Google, qui opèrent dans le pays depuis au moins une décennie. La main-d’œuvre nationale hautement qualifiée, en particulier les diplômés des unités d’élite de l’armée, a beaucoup attiré l’attention mondiale : les entreprises de pointe se sont ruées vers Israël pour y investir ou acquérir des start-ups, et recruter des talents locaux.