Après de nombreuses négociations infructueuses avec le ministère des Finances, les professeurs des écoles ont décidé de mener une grève d’une durée d’un jour – reconductible si elle n’est pas prise en considération.
Ils jugent les propositions faites par le Trésor Public insatisfaisantes, pour ce que les professeurs estiment être le corps de métier le plus important pour un pays développé. Israël se situe, en termes de salaire accordé aux éducateurs, derrière la Turquie et le Portugal, alors qu’ici, la vie est bien plus chère.
Côté chiffres, notons que le salaire s’élève à 6 000 shekels brut pour un nouveau professeur, et à un maximum de 13 000 shekels brut pour un professeur d’une ancienneté de 30 ans.
« On nous place après les impôts dans l’ordre des priorités. C’est scandaleux, déclarait l’un de ceux qui avaient mené les négociations à la télévision. C’est nous qui instruisons les talents de demain, pour la technologie, pour la finance, pour tout, et voilà l’importance qu’on nous accorde : 60 shekels de plus par mois, l’équivalent de 2 falafels ! »
Vingt-quatre heures après, il semble que la grève ait porté ses fruits, avec à la clé des dispositions satisfaisantes.
Neïla Ifrah