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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Les femmes religieuses exploitées : une lueur au bout du tunnel ?

Ultra orthodox women work on their computers at the Malam Group IT company in the ultra orthodox settlement of Beitar Illit. Due to the growing demand for hi-tech employees in the center of Israel and the increasing salaries in the industry, Malam Group IT started recruiting and training women from the ultra orthodox sector. The project in which 100 women work, is tailored to fit the needs of the ultra-Orthodox's women's lifestyle. August 19, 2009. Photo by Nati Shohat/Flash90 *** Local Caption *** ???? ???? ???? ?????? ???? ?????

Les témoignages se multiplient au sein de la mouvance religieuse et décrivent l’exploitation croissante des femmes au travail par leurs patrons.

Elles ne sont qu’une infime partie de la population israélienne sur le marché du travail, mais il est de plus en plus fréquent que  l’on profite de leur ignorance, puisqu’elles ne connaissent pas nécessairement leurs droits et ne sont pas conscientes qu’il existe des lois les concernant, qui encadrent le secteur du travail. Ces injustices touchent tout le pays. Certes, les villes comme Tel Aviv sont plutôt épargnées puisque moins concentrées en population religieuse, mais tout de même !

Dans ce contexte le cas de Perla mérite d’être souligné, car même si elle n’est qu’une goutte d’eau dans cet océan, son exemple est pertinent et très significatif. Elle raconte… :

J’ai travaillé pendant huit ans et à plein temps en tant qu’expert-comptable. Un beau matin, mon patron me convoque et m’annonce d’un bloc : je n’ai dorénavant plus besoin de toi pour ce poste, tu vas donc uniquement te contenter d’assurer le secrétariat, et ne travailler qu’à mi-temps ! Je suis restée bouche bée… J’ai démissionné sur-le-champ. J’ai ensuite porté plainte auprès du prud’homme, car il refusait de me donner les indemnités auxquelles j’avais droit. Le tribunal a tranché : il n’aurait à me dédommager qu’à hauteur de 50% de ce qui me revenait !… Pourtant, j’avais expliqué très clairement la situation, qui touche d’ailleurs toutes les femmes de la population religieuse. Les mamans recherchent, en général, un travail qui corresponde à leurs obligations, car elles veulent être présentes pour leurs enfants …ce qui rend évidemment la tâche très aisée aux patrons exploitants sur le marché du travail ! Très souvent, dans le secteur high-tech, elles sont payées de moitié en échange de trajets – financés pour elles par les patrons – aux horaires qui leur conviennent…

D’autres cas de figure sont tout aussi démonstratifs d’une grande exagération. Soulevons ici quelques exemples. Celui d’une maman qui travaille, ne reçoit aucune fiche de paye mais se voit, en échange, accorder une réduction sur sa taxe d’habitation ! Ou le cas d’une future maman qui s’est retrouvée mise à la porte …à cause de sa grossesse ! Et nombreuses sont celles qui hésitent à demander deux mois de congés maternité supplémentaires, de peur d’être licenciées. Mais lorsqu’elles osent et que leur patron refuse tout net, elles n’essaient même pas de discuter. Sans parler des commentaires et arguments désobligeants émis par leurs patrons – des hommes pour la plupart : « après tout, tu n’as pas besoin de gagner plus, tu es religieuse », « tu me coûtes trop cher », « si je te garde enceinte, tu vas me faire perdre de l’argent plutôt qu’autre chose ».

Voilà pourquoi, en petit nombre, elles ont décidé de s’unir pour la bonne cause, et de mettre en place un centre d’appel à l’écoute des victimes. Sachant exactement quoi dire et comment agir pour faire face, celles qui tiennent le standard téléphonique sont justement avocates et étudiantes en droit. Le but : renseigner au maximum les employées en détresse sur leurs droits, pour leur éviter de se faire avoir, et, le cas échéant, pour les encourager à porter plainte, convenablement armées des éléments qu’il leur faut pour se défendre face à leurs patrons. Parce que – et c’est un point non négligeable – craignant d’entrer en conflit avec eux, elles sont le plus souvent réticentes à les poursuivre devant les tribunaux, découragées d’avance.

Pour ces femmes qui se mobilisent, l’ampleur du phénomène est sans appel :

Nous devions agir. La plupart des femmes religieuses n’ont – par définition – pas accès à Internet et ne sont, de fait, pas informées des projets de loi et décrets institués en temps réel. Il leur fallait donc un autre moyen d’information : le téléphone.

Et manifestement, le système trouve écho auprès des intéressées, puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses à composer ce fameux numéro d’urgence.

Neïla Ifrah

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