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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

La démission du Premier ministre libanais Saad El Hariri

Lebanon's Prime Minister Saad al-Hariri is seen at the governmental palace in Beirut, Lebanon October 24, 2017. Picture taken October 24, 2017. REUTERS/Mohamed Azakir - RC1F0AAA54F0

Quelles répercussions pour l’Etat d’Israël ?

 

Selon certaines rumeurs, difficiles à confirmer, c’est le Mossad israélien qui aurait récemment fourni à l’Arabie Saoudite, des renseignements tangibles sur les menaces de mort immédiates qui pesaient, la semaine dernière, sur le Premier ministre démissionnaire du Liban, Saad El Hariri. Et donc indirectement, El Hariri qui s’est enfuit à Ryad, et aurait eu la vie sauve grâce a l’efficacité des services de renseignements israéliens. Si c’est effectivement le cas, le discours que le Premier ministre démissionnaire a prononcé, le week-end dernier, dans la capitale saoudienne, a des allures de solide cadeau de remerciement : il est en effet probable que Binyamin Nétanyaou se soit frotté les mains en l’entendant pour la première fois. Car concrètement, ce discours aurait très bien pu être prononcé, quasiment en tous points, par le Premier ministre israélien : l’axe menaçant Téhéran-Damas-Beyrouth, l’Etat dans l’Etat que représente le Hezbollah au Liban, etc. Ce sont là des appréhensions que Mr Nétanyaou ne cesse d’exprimer depuis plusieurs mois. Et quelque part, sans que l’on s’en rende compte, il s’avère que les intérêts du Liban libre qu’entend défendre Hariri, se conjuguent aujourd’hui parfaitement avec ceux d’un Nétanyaou qui considère plus que jamais l’expansionnisme iranien en Syrie, et l’activité terroriste du Hezbolla au Liban, comme les menaces immédiates les plus graves pour l’Etat hébreu. Bien sûr, El Hariri n’a pas adhéré au mouvement sioniste. Mais les mises en garde qu’il a formulées permettent de comprendre que, face à cet axe Téhéran-Beyrouth via Damas, un contre-axe rassemblant Jérusalem, Ryad, Le Caire, Aman et Washington, est en train de se consolider pour tenter de neutraliser l’influence grandissante du régime des Ayatollah en Syrie et indirectement, via le Hezbollah au Liban. Coté israélien, on espère que les accusations très fermes portées le week-end dernier par Saad El Hariri, affecteront la « légitimité » du Hezbollah à s’installer plus massivement encore au Liban. Si c’était le cas, la communauté internationale pourrait se montrer, le moment venu, plus tolérante envers une attaque préventive israélienne contre des rampes de missiles iraniens déployés dans ce qui fut l’ancienne zone de sécurité, au sud du Liban. Et cette attaque pourrait intervenir plus vite que prévu puisque, s’il est affaibli, le Hezbollah pourrait être tenté de restaurer son blason, en se livrant à des provocations le long de sa frontière avec l’Etat d’Israël. Ce n’est peut-être pas un hasard si, en début de semaine, les habitants du quartier d’El Daya (sud de Beyrouth) ont engrangé des denrées alimentaires à la suite de rumeurs sur l’imminence d’une attaque israélienne semblable à celle qui avait totalement détruit ce quartier, en juillet 2006. Alors, même s’il s’agit là d’une « fake news », Israël sait que depuis cette seconde guerre du Liban, sa force de dissuasion face au Hezbollah est intacte, ou même, s’est amplifiée. Et que cela devrait suffire à faire réfléchir le mouvement chiite, qui a d’autres chats à fouetter en Syrie et ne veut pas, pour l’instant, de confrontation directe avec l’Etat hébreu.

 

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