Averti par les résidents, Yad Léa’him a mis en place une campagne d’information pour contrer la distribution de CD missionnaires dans les boîtes aux lettres. Le service juridique de l’organisme a lancé un appel au gouvernement.
Ces jours-ci, des villes entières ont été inondées de CD audio contenant des paroles d’idolâtrie, proférées par un missionnaire connu de l’étranger. L’organisme sait d’ores et déjà, que des milliers d’autres exemplaires sont en route pour la distribution
Les informations initiales à ce sujet proviennent en premier lieu des résidents qui ont reçu ces disques, déposés dans leurs boîtes aux lettres. Par la suite, les facteurs se sont tournés vers Yad Léa’him, se plaignant d’être forcés de distribuer ces matériaux abominables dans le cadre de leur travail, ce qui les place dans un terrible dilemme.
Yad Léa’him a pris des mesures immédiates. La semaine dernière, dans la nuit de lundi à mardi, le directeur des activités sur le terrain, Rabbi Shimon Abergel, a rassemblé des équipes avec qui il a travaillé pendant des heures. Dans chacune des boîtes aux lettres des zones où les disques ont été distribués, les activistes ont placé une notice d’avertissement contre l’utilisation et le fonctionnement du disque. En même temps, des avis d’avertissement ont été affichés sur les panneaux d’affichage des villes.
Les nombreux militants ont rejoint sur le terrain, des dizaines d’étudiants de Yéchiva ayant pris part au raid nocturne, et ont aidé à distribuer massivement les prospectus visant à sauver les plus vulnérables.
Mardi matin, Yad Léa’him a demandé à la Poste, à la police israélienne et au ministère des Communications, par l’intermédiaire de l’avocat Moshe Morgenstern de l’équipe juridique de Yad Léa’him, de « stopper cette distribution néfaste dans les boîtes aux lettres ». En même temps, il les priait d’écouter la voix des facteurs qui ne veulent pas prêter main-forte à cette tromperie massive, mettant en danger des milliers de Juifs innocents. Moshe Morgenstern a souligné que le disque lui-même semblait être destiné aux personnes âgées de 18 ans et plus, mais a ajouté que l’exposition d’enfants à la prédication missionnaire représentait une violation du Code pénal. « L’Etat est-il prêt à ce que ses fils et ses filles deviennent chrétiens ? Restera-il inactif ? Est-ce qu’une chose pour laquelle nos ancêtres sont allés à la potence dans le passé, devient aujourd’hui dans l’Etat d’Israël un événement banal ? », a-t-il lancé dans sa missive.
Le bureau d’urgence de Yad Léa’him a déclaré que, parmi les centaines d’appels, il était intéressant de constater qu’un nombre important émanait de personnes n’observant pas la Torah et les Mitsvot dans la vie quotidienne. Elles ont pourtant exprimé leur dégoût et leur mécontentement. Yad Léa’him a répondu que « ces faits prouvent qu’il existe un large consensus parmi la population, concernant la résistance aux activités missionnaires, et que le cœur d’Israël est conscient de l’importance de D.ieu et de sa Torah. Il incombe au gouvernement israélien d’écouter les sentiments du public, et d’appliquer la loi sur la mission. »