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18 Nisan 5784‎ | 26 avril 2024

Payer ses dettes… spirituelles

Nos Sages (Pirké Avot 5, 3) enseignent que le patriarche Avraham a été éprouvé à dix reprises par le Maître du monde, et qu’à chaque fois, il a surmonté ses épreuves en demeurant fidèle à sa foi…

 

Dans son commentaire sur cette michna, le Barténoura énumère ces épreuves, dont la majorité s’avère figurer dans notre paracha de Lekh Lékha : « Première épreuve : celle d’Our Kasdim, quand le roi Nimrod l’a jeté dans une fournaise ardente. Deuxième épreuve : “Pars pour toi de ton pays…” (Béréchit 12, 1). Troisième épreuve : “Il y eut une famine dans le pays…” (ibid. v. 10). Quatrième épreuve : “La femme fut enlevée pour le palais de Pharaon…” (ibid. v. 15). Etc. »

Si l’on replace ces épreuves dans leur contexte chronologique, nous nous apercevrons qu’elles s’imbriquent les unes dans les autres de manière à s’intensifier progressivement, jusqu’à conduire le patriarche au sommet de sa vocation.

 Poser les bases de la foi

En ces temps, le roi Nimrod était renommé pour sa puissance qui n’avait d’égale que sa cruauté. Fidèle à la culture idolâtre qui s’était développée au fil des derniers siècles, il considérait le culte des astres comme une loi incontournable dans son royaume. Or, voilà qu’un jeune homme le mit au défi, lui et tout son peuple, affirmant qu’une Puissance unique avait donné le jour à l’existence, en ridiculisant au passage leurs affabulations païennes. Or, le jour où le futur Avraham, jeune descendant de Chem, décida de briser les idoles de son père, ce fut l’étincelle qui mit le feu à la colère du monarque. Nimrod décréta aussitôt de le faire jeter publiquement dans une fournaise ardente. Mais le feu de la foi s’avéra plus puissant que celui des braises : Avraham sortit indemne de la fournaise, sauvé par Celui qui lui annoncera plus tard : « Je suis l’Éternel, qui t’ai tiré d’Our-Kasdim… » (infra 15, 7).

Ce prodige eut un grand retentissement dans toute la contrée : l’homme qui avait eu le courage de braver le souverain absolu, put prouver que sa foi en un D.ieu unique était l’absolue Vérité que tant d’hommes cherchaient encore. C’est ainsi que de plus en plus de fidèles se mirent à affluer dans le foyer d’Avraham et de son épouse Sara, embrassant leur foi et leur philosophie et devenant ainsi les « âmes qu’ils firent à ‘Haran » (12, 5 et Rachi).

Or, c’est précisément dans ce contexte que survint la deuxième épreuve, qui ne manqua pas de semer le doute dans le cœur de plus d’un.

 Tout reprendre à zéro

Après des années consacrées au service du Créateur unique, en allant à contre-courant de toute sa génération, Avraham mérita pour la première fois que ce D.ieu qu’il vénérait Se révèle à lui : c’était sa toute première prophétie. Or, quelle est la nature de l’ordre qui lui fut alors imposé ? Tout quitter, renoncer à l’œuvre de sa vie, cesser d’enseigner la foi à ses proches et ses concitoyens – et partir pour l’inconnu. Pour le patriarche comme pour son épouse, cette épreuve constitua assurément un immense sacrifice, puisqu’ils devraient également tirer un trait sur le renom qu’ils avaient eu tant de mal à acquérir : ils devraient de nouveau faire leurs preuves, certainement subir les sarcasmes de leurs opposants et, en quelque sorte, tout reprendre à zéro !

Pourtant, le doute ne les effleura même pas : ils comprirent que D.ieu les invitait maintenant à poursuivre leur mission ailleurs, et à s’implanter dans la terre qui serait intimement liée à leur destinée. Une fois arrivé sur place, Avraham commença donc à y poser ses marques, il y instaura le culte du D.ieu unique et commença à former de nouveaux disciples. Comme une bâtisse qu’il faut reconstruire depuis les fondations, il posa l’une après l’autre ses pierres à l’édifice de la connaissance de D.ieu dans le monde. Son influence commença de nouveau à se faire sentir, et les disciples à se multiplier. Jusqu’au jour où… survint la troisième épreuve : une famine se déclara dans le pays, ne laissant au patriarche d’autre choix que de s’exiler en Égypte, un pays rongé par le vice et l’immoralité.

 Un crescendo d’épreuves

Lorsqu’on replace ainsi cette troisième épreuve dans son contexte, on s’aperçoit qu’elle fut certainement bien plus rude que les précédentes. En effet, depuis qu’Avraham avait découvert l’existence du Créateur et qu’il avait commencé à proclamer sa foi ouvertement, sa destinée fut sans cesse perturbée. Alors qu’il aurait été en droit d’espérer un soutien du Maître du monde – Lui qui domine chaque détail de l’existence – sa vie fut au contraire sans cesse bouleversée, et il se vit ballotté d’un lieu à l’autre, dans des contrées étrangères. Ainsi, après avoir quitté sa terre natale et avoir réussi à se reconstruire, il devait à présent tout quitter de nouveau. De surcroît, cette fois-ci ce n’était pas D.ieu qui lui imposait par prophétie de s’en aller en le guidant vers la terre promise. Ce nouveau départ résultait au contraire d’un aléa de l’existence : c’est contraint et forcé qu’il dut quitter sa nouvelle patrie, non pas poussé par un ordre divin, mais tout bonnement par la faim…

Alors qu’Avraham se dévouait pour donner corps à sa nouvelle foi, le sort semblait s’acharner contre lui, l’accablant toujours davantage. C’est ainsi qu’après avoir fait l’effort de se rendre dans le pays de D.ieu, il s’en est vu chassé par une cruelle famine, sans la moindre assurance de pouvoir y retourner un jour. À n’en pas douter, il put alors avoir le sentiment que tous ses efforts étaient récompensés par des épreuves, ce qui ne manqua pas de remettre en cause toute sa démarche…

 Il repassa par ses étapes

De fait, même si Avraham et Sara ne cédèrent pas eux-mêmes à ces sombres pensées, celles-ci s’insinuèrent pourtant dans tous les esprits de leur entourage. En effet, la Torah précise qu’à son retour d’Égypte, le patriarche « repassa par ses étapes » (13, 3) – c’est-à-dire celles-là mêmes par lesquelles il était passé à l’aller. Pourquoi cette précision est-elle importante ? Car comme l’explique Rachi, en retournant vers Canaan, « il s’est acquitté de ses dettes ». Pour de nombreux commentateurs, cela ne signifie pas seulement qu’il a payé ses créances – ce qui serait une information triviale – mais qu’il a « remboursé ses dettes spirituelles ».

En effet, lorsqu’Avraham s’est vu contraint de quitter Canaan à cause de la famine, toutes ses connaissances n’ont pas manqué de lui faire remarquer combien sa route était semée d’embûches, au point que tous ses efforts semblaient se solder par des échecs. Sur la route pour l’Égypte, on ne cessa de le pointer du doigt et de railler son imprescriptible fidélité à D.ieu, mettant en évidence la rudesse des épreuves qui le frappaient. Or, à ce moment-là, Avraham n’a guère eu de réponse à leur opposer : comment aurait-il pu leur expliquer que D.ieu cherchait justement à l’éprouver ?

Mais après son séjour en Égypte, il en revint comblé de richesses matérielles… et de réponses spirituelles pour ses détracteurs. En effet, c’est avec Pharaon qu’a eu lieu la quatrième épreuve, celle où Sara fut enlevée et conduite au palais royal. Or, après avoir subi de terribles plaies, le monarque égyptien dut admettre qu’Avraham et Sara étaient protégés par une Force suprême – ce même D.ieu que le couple servait depuis des décennies. Il s’avéra ainsi que cette quatrième épreuve devint une réponse à la précédente, puisqu’elle avait permis de confirmer la foi d’Avraham, et au passage de l’enrichir considérablement.

C’est la raison pour laquelle la Torah précise qu’à son retour d’Égypte, le patriarche s’acquitta de ses « dettes spirituelles » – il put ainsi apporter une réponse satisfaisante aux doutes qui avaient auparavant germé dans les esprits…

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