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18 Nisan 5784‎ | 26 avril 2024

Mario Stasi, nouveau président de la LICRA

Cet avocat non-juif n’entend pas renier l’héritage de l’association fondée en 1927 pour combattre l’antisémitisme. Sa priorité à ce sujet : « Dénoncer les maires clientélistes » qui laissent proliférer l’islamisme antijuif pour acheter la paix sociale.

 

Mario Stasi s’est engagé à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) il y a une dizaine d’années, poussé par son ami Patrick Klugman, ancien président de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), avocat et militant antiraciste, aujourd’hui adjoint pour les affaires diplomatiques et la francophonie de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. Il deviendra numéro un effectif de l’association le 3 novembre, Alain Jakubowicz ne souhaitant pas terminer son troisième mandat pour raisons personnelles. Il lui succédera pour motif statutaire, du fait de sa position de premier vice-président. Mario Stasi ne remettra son titre en jeu qu’en mars 2019, lors du prochain vote des adhérents. Cet avocat, ex-militant centriste, est le neveu de feu Bernard Stasi, décédé en 2011, plusieurs fois ministre et défenseur infatigable de la tolérance républicaine. Une ascendance dont il est fier.

Le nouveau président souhaite communiquer davantage sur l’action de la LICRA, notamment dans les écoles, et battre en brèche sa réputation d’organisation vieillissante. Il n’est pas juif et veut aussi démontrer que les militants ne défendent en rien une ligne « communautaire », même s’il est vrai que la Ligue a été créée en 1927 dans le contexte des pogroms d’Europe orientale et a longtemps combattu l’antisémitisme de façon quasi-exclusive. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, en dépit des soupçons en ce sens du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), de la Ligue des droits de l’homme et d’autres mouvements proches de la gauche radicale. Ces derniers reprochent à la LICRA de « fermer les yeux » sur la politique prétendument « colonialiste » d’Israël.

« Mon ambition, indique Mario Stasi, est de changer le logiciel antiraciste, en montrant que nous n’avons pas vocation à demeurer seulement des pétitionnaires ou animateurs d’événements mémoriels : le vrai terrain est à la fois numérique, car c’est sur la Toile que la haine prolifère, et politique. Nous sommes l’unique grande association antiraciste à visée universaliste reconnue comme telle par les pouvoirs publics, mais il faut renforcer nos partenariats avec les différentes administrations : police, justice, éducation… C’est pourquoi je vais rencontrer très vite les principaux ministres concernés par notre cause », ajoute-t-il. Il souhaite également réaffirmer ce souci universaliste. Alain Jakubowicz rappelle que si la LICRA « a un passé juif très ancien, ceux qui répandent l’idée fausse selon laquelle seuls les Juifs peuvent lutter contre les antisémites et les Arabes contre l’islamophobie, enterrent l’idéal républicain ».

S’agissant de la résurgence de l’antisémitisme, Mario Stasi estime qu’il faut surtout « dénoncer les maires clientélistes qui utilisent l’islam politique à des fins électorales, et laissent proliférer des discriminations et préjugés antijuifs, par exemple dans les clubs sportifs, afin d’acheter ce qu’ils croient être la paix sociale ».

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