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10 Nisan 5784‎ | 18 avril 2024

L’élection d’Audrey Azoulay, un antidote pour sauver l’UNESCO ?

View of the UNESCO (United Nations educational scientific and cultural organisation) Headquarter building in Paris, France. November 17, 2016. Photo by Serge Attal/FLASH90 *** Local Caption *** אונסק"ו

En 24 heures, l’UNESCO a vécu deux événements marquants : l’annonce du départ conjoint des Etats-Unis et d’Israël, et l’élection de l’ancienne ministre française de la Culture, Audrey Azoulay, à sa direction. Pour les observateurs, pas de doute : le second (événement) est la conséquence directe du premier. Analyse.

Deux développements capitaux se sont produits la semaine dernière dans l’histoire mouvementée et controversée de l’UNESCO. Le premier est intervenu jeudi dernier lorsque les Etats-Unis ont annoncé officiellement leur décision de se retirer de l’UNESCO à dater du 31 décembre 2018, et ce, en raison du comportement hostile de l’organisme international envers l’Etat d’Israël. Quelques heures plus tard, à la fin de la fête de Sim’hat Torah (en Israël), le Premier ministre israélien et actuel chef de la diplomatie, Binyamine Netanyaou, a indiqué qu’il avait donné des directives au ministère des Affaires Etrangères afin qu’il prépare le retrait israélien de l’UNESCO : « Je félicite le président Trump pour avoir pris cette décision courageuse et morale : au cours des dernières années, l’UNESCO est devenue le théâtre de l’absurde qui, au lieu de préserver l’Histoire, la déforme », a dit Mr Netanyaou. Mais avant même que les observateurs israéliens aient analysé les répercussions de ces deux départs « dramatiques », le comité exécutif de l’UNESCO a élu l’ex-ministre française de la Culture  de François Hollande, Audrey Azoulay (voir portrait en encadré) qui comme son nom l’indique, est juive. Alors qu’elle n’était pas du tout donnée favorite, Audrey Azoulay l’a emporté de deux petites voix (30 à 28) sur le candidat présenté par le Qatar, Hamad ben Abdelaziz al Kaouari qui semblait jusque-là bénéficier d’un certain avantage.

Il n’est pas nécessaire d’être un observateur particulièrement avisé pour faire un lien entre les deux développements intervenus à 24 heures d’intervalle. Le départ officialisé des Etats-Unis de l’UNESCO a très fortement ébranlé une organisation qui, déjà au cours des dernières années, avait perdu beaucoup de sa crédibilité. De facto, cette celle-ci s’est évaporée peu à peu à partir de la fin du mois d’octobre 2011, lorsque la « Palestine » a été admise comme membre à part entière dans l’organisation internationale, et ce, avec le soutien, entre autres, de la France de Nicolas Sarkozy… Cette décision en effet, entraîné l’arrêt quasi immédiat du financement de l’UNESCO par l’administration Obama. Conséquence : l’UNESCO s’est vu privée de près d’un quart (22%) de son budget annuel. D’autres pays, comme la Grande Bretagne, ont également profité de l’occasion pour cesser de verser leur allocation annuelle. Et alors que l’organisme international manifestait de premiers signes d’asphyxie budgétaire, les Palestiniens ont eu l’idée « géniale » de mobiliser le monde arabo-musulman pour tenter, grâce à la modeste contribution de l’UNESCO, de réécrire l’Histoire de la Terre d’Israël dont ils revendiquent la souveraineté. C’est ainsi que, faisant fi des mises en garde américaines, ils ont multiplié ces dernières années, en particulier grâce à la complicité malsaine de la Jordanie, les dépôts de résolutions toutes plus absurdes et scandaleuses les unes que les autres, des résolutions visant à les doter d’un « patrimoine historique » à Bethleem, Hévron ou Jérusalem. Mais ce qu’Obama tolérait du bout des lèvres, Donald Trump et son ambassadrice à l’ONU, Nikky Haley, l’ont considéré comme inacceptable, intolérable et immoral. Les dernières résolutions  transformant le Mont du Temple, le kotel puis également le Caveau des Patriarches à Hévron en sites du patrimoine palestinien sans mention du lien existant avec le judaïsme, ont fini de propulser l’UNESCO vers des sommets d’absurdité et de falsification, et l’ont condamnée à subir l’affront d’un départ américain et israélien. Un camouflet tellement cinglant et direct, que certains des pays membres du comité exécutif de l’organisation n’ont pas pu l’esquiver. Et comme s’ils avaient reçu un véritable électrochoc, ces pays ont compris que s’ils ne redressaient pas immédiatement la barre, le paquebot international de la Culture  de l’Education et de la Science allait irrémédiablement s’échouer. En ce sens, l’élection in extremis d’Audrey Azoulay a été une sorte d’antidote ingurgité dans l’urgence par l’organisation avant qu’elle ne sombre dans le coma. Toutefois, une grande interrogation demeure : est-ce que la fille d’André Azoulay, la ministre socialiste d’Hollande, possède le talent et l’expérience – il faudra les deux – nécessaires pour remettre l’UNESCO à flot et lui permettre de voguer enfin dans des eaux paisibles ? Les avis sont partagés. Mais il faudra se montrer clément envers elle au cours des prochains mois. Réagissant à son élection, Audrey Azoulay a déploré le départ annoncé des Etats-Unis, affirmant que : « dans un moment de crise, il faut plus que jamais s’impliquer, chercher à renforcer l’organisation, et non pas la quitter ». Des propos qui ont été perçus comme une critique adressée à Washington, et peut-être aussi à Jérusalem. Mais quoi qu’il en soit, le grand défi de Mme Azoulay sera de persuader l’administration Trump de sa détermination à suivre l’exemple de son grand « frère » Antonio Guteress à l’ONU lorsque celui-ci a promis, lors de sa récente visite en Israël, de respecter la charte d’équité des Nations-Unies et de cesser toute discrimination envers l’Etat Hébreu. En attendant, on ne peut que lui souhaiter bonne chance ou encore Mazal Tov !

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