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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Réunion à l’ombre du divin…

La fête de Souccot est marquée par trois prescriptions majeures : l’obligation de séjourner dans une soucca pendant sept jours, celle de faire balancer chaque matin quatre espèces de végétaux, et enfin la coutume de Hochanot, qui consiste à tourner autour de l’estrade avec le bouquet des quatre espèces, comme on le faisait dans le Temple autour de l’autel.

 

Comme l’explique le Talmud (Soucca 11/b), la mitsva de résider dans une soucca vient rappeler les nuées de Gloire qui entouraient et protégeaient les enfants d’Israël durant leur long séjour dans le désert. Quant à l’obligation d’agiter une branche de palmier, elle permet notamment – toujours selon nos Sages (ibid. 37/b) – « d’arrêter les vents néfastes ainsi que les mauvaises rosées »… Enfin, la mitsva des Hochanot relève d’une loi enseignée oralement à Moché au Sinaï, et qui n’apparaît pas explicitement dans la Torah.

De prime abord, l’unique point commun entre ces différentes mitsvot semble être leur réunion en une même période de l’année. Mais à n’en pas douter, cette « coïncidence » n’a rien de fortuit, et il existe inévitablement un fil conducteur reliant ces trois pratiques.

Un pont entre les hommes

À la fin de sa longue préface, le célèbre ouvrage Chav Chmateta explique que le but ultime de toutes les mitsvot est d’instaurer l’union au sein du peuple juif. Parmi les preuves invoquées, il rapporte notamment ce Midrach (Béréchit Rabba 44) : « Qu’importe au Saint béni soit-Il si l’on égorge une bête au niveau de son cou ou de sa nuque ?! C’est qu’en vérité, les commandements ont été imposés uniquement pour unir les hommes, comme il est écrit : “Les paroles de l’Éternel sont union !” (Michlé 30, 5). » Autrement dit, le fait que tous les hommes – chacun avec sa spécificité, ses tendances et ses qualités propres – soient tenus d’obéir aux mêmes ordres, crée nécessairement un pont entre tous et assure la cohésion au sein du peuple. Or, selon ce Midrach, telle est précisément la raison d’être de toutes les mitsvot : susciter l’union dans le peuple juif !

Le Chav Chmateta cite une autre preuve remarquable à cette thèse. Nous connaissons bien les histoires de ces futurs convertis qui s’étaient présentés devant Hillel l’ancien pour le mettre au défi. L’un d’eux lui avait déclaré : « Je veux me convertir à condition que tu m’enseignes toute la Torah pendant que je me tiens sur un seul pied ! » Le Sage lui avait répondu : « Ce que tu hais, ne le fais pas à ton prochain : c’est là toute la Torah ! Quant au reste, c’en est l’explication : va donc l’apprendre » (Chabbat 31/a). Était-ce là une manière de se débarrasser de cet importun ? Évidemment pas : un tel maître n’aurait pas attribué à la Torah une idée fausse par simple souci de commodité ! De toute évidence, sa réponse constitue effectivement la quintessence de la Torah : ne pas faire à autrui ce que l’on déteste soi-même – ce qui, dans le langage du verset, se traduit par : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » (Vayikra 19, 18) – précepte vecteur d’union et de fraternité.

Du multiple à l’Un

Pourquoi est-ce là l’idéal absolu de la Torah ? Le Chav Chmateta ne l’explique pas en toutes lettres, mais ses allusions renvoient à une idée essentielle, que le Zohar résume en ces quelques mots : « L’Un ne peut reposer que sur l’un » (section Kora’h).

De fait, le principe de notre appréhension du Divin est Son Unicité absolue : « Écoute Israël, l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est Un ! » (Dévarim 6, 4). Par ailleurs, toute « création » de Sa part suppose nécessairement la multiplicité – c’est-à-dire une division permettant l’existence d’êtres distincts. Le but ultime de l’existence réside donc dans la résorption de cette contradiction : toute la création doit revenir à sa Source première, se rattacher au Créateur et s’annuler à Son existence afin de rétablir l’état de l’Unicité originelle. C’est en ce sens que, selon le Zohar, l’unité doit nécessairement régner au sein de la création, afin que l’Un puisse la rattacher à Son existence.

À cet égard, le rôle des mitsvot est essentiellement unificateur : leur accomplissement permet de réunir les disparités du monde créé, et de les rattacher ainsi à leur Source. Inversement, l’infraction des interdits de la Torah entraîne la division et la dispersion, et selon nos Sages (Sifri), tel est précisément le sens de ce verset : « Vos péchés ont établi une séparation entre vous et votre D.ieu » (Yéchaya 59, 2).

Nous trouvons à ce sujet une formule assez singulière concernant l’Unicité divine, que nous mentionnons notamment dans nos prières : « Tu nous as rapprochés de Ton Grand Nom, ô notre Roi (…) afin que nous “T’Unifions” [léya’hédekha] » (2e bénédiction avant le Chéma du matin). Que peut bien vouloir dire « unifier » l’Être unique par essence ? Cette expression signifie en vérité que par notre accomplissement des mitsvot, nous avons le pouvoir – et c’est là toute notre raison d’être – de ramener l’Unicité absolue qui prévalait avant la création du monde. Voilà pourquoi, comme nous l’avons souligné, l’unité constitue l’idéal absolu auquel tend la Torah, et tel est en dernière instance le but ultime de ses commandements.

Colmater les brèches de nos fautes

Depuis le début du mois d’Eloul et jusqu’à Yom Kippour inclus, nous vouons toute notre énergie à « effacer » les fautes commises durant l’année – c’est-à-dire à les empêcher d’amplifier la division que nous avons, consciemment ou inconsciemment, générée au sein de la création. Une fois le pardon obtenu, encore faudrait-il pouvoir « réparer » ces brèches suscitées dans l’existence.

Le Midrach (Tan’houma sur Emor § 22) enseigne à ce sujet : « “Vous prendrez pour vous, le premier jour, un fruit de l’arbre hadar et des branches de palmier…” (Vayikra 23, 40) – Est-ce donc le premier [du mois] ? Ce n’est pourtant que le quinze [que l’on a ce devoir] ! En vérité, c’est le premier jour du compte des fautes. » Cette affirmation du Midrach ne manque pas de surprendre : est-ce donc là le rôle de la fête de Souccot ? N’était-ce pas au contraire la période qui vient de s’achever, celle des dix jours de Pénitence, qui est destinée à « compter les fautes » ? L’explication est visiblement liée à l’idée évoquée précédemment : pendant Yom Kippour, nous avons certes pu obtenir le pardon divin et empêcher ainsi nos fautes passées de continuer à semer des ravages. Mais la bienveillance du Créateur à notre égard va bien plus loin que cela, puisqu’Il nous permet, avec la fête de Souccot, de « réparer » ces torts et de colmater les brèches de nos actions. Or, pour réparer la « division », l’unique solution consiste à susciter l’union.

C’est la raison pour laquelle le Midrach qualifie le début de Souccot de « premier jour du compte des fautes ». C’est en effet un autre aspect de la rémission qui est entamé avec cette fête : celui qui permettra littéralement de « réparer » le mal commis. Or, dans quel contexte cette vertu de Souccot est-elle mise en évidence dans le verset ? Dans celui de la mitsva des quatre espèces, dont le symbole est bien connu : chacune de ces plantes représente un autre type d’individu au sein de la nation juive. Cette mitsva consiste donc justement à réunir ces différents caractères dans un même bouquet et à les saisir ensemble. Ce geste vise à marquer la profonde union réunissant les hommes, et à souligner qu’en dépit de leur diversité, ils sont tous alliés sous la bannière du Maître du monde. C’est donc ainsi, en nous imprégnant de ce principe d’union, que nous sommes désormais capables de colmater les brèches de nos fautes.

En ce sens, nous avons également la coutume de tourner autour de l’autel – et de nos jours autour de l’estrade – en tenant en main ces quatre espèces de plantes. En effet, le cercle est la figure géométrique symbolisant la perfection : dépourvue d’angles, cette forme représente l’équilibre parfait entre tous les points de sa circonférence et son centre. C’est donc là encore pour nous imprégner de l’union profonde qui caractérise le peuple juif que nous tournons ainsi pendant Souccot.

Or, comme l’a établi le Zohar, l’union établie au sein des hommes favorise la manifestation de la Chékhina, puisque désormais, « l’Un peut reposer sur l’un ». À l’époque de la sortie d’Égypte, cette Présence divine entourant le peuple juif était perçue à travers les Nuées de gloire, et ce sont elles que nous commémorons en séjournant dans une soucca, dans laquelle nous nous réfugions « à l’ombre du divin »…

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