Selon le rav Haï Bellahsen, chargé des communautés locales au Consistoire de Paris, la fréquentation des synagogues franciliennes était exceptionnelle le premier jour de Roch Hachana, meilleure qu’à l’automne 2016 – notamment dans les lieux de prière importants de la banlieue ouest, comme à Boulogne ou Neuilly. C’est le seul élément dont on dispose à l’heure où nous écrivons ces lignes, peu avant Kippour. Pour Souccot, le Consistoire a prévu un déjeuner le 9 octobre, dans la cour de la Victoire (9e arrondissement) attenante aux locaux de l’institution. Les présidents des synagogues sont attendus en compagnie de plusieurs rabbanim, dont le Grand rabbin de France, ‘Haïm Korsia. Environ cent vingt responsables communautaires devraient participer à cette séouda fraternelle.
Entre-temps, les cadres du judaïsme français espèrent que les « Soucca-parties », de plus en plus nombreuses et appréciées, continueront leur envol un peu partout sur le territoire. Apparues il y a une dizaine d’années, elles ont renouvelé l’état d’esprit et renforcé la pratique des mitsvot autour de cette fête. Des jeunes se rassemblent dans les cabanes, y dînent, échangent, écoutent et entonnent des airs liturgiques, assistent à des chiourim… parfois jusqu’à l’aube.