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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

Ou : Comment Jérusalem et Washington réapprennent à émettre sur la même longueur d’ondes

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu (R) speaks to Republican U.S. presidential candidate Donald Trump during their meeting in New York, September 25, 2016.

Le 15 janvier dernier, au lendemain de la réunion de l’éphémère Conférence de la Paix de Paris, Binyamin Nétanyaou avait qualifié cette dernière de « chant du cygne du monde d’hier ». Et il avait conclu: « L’avenir ressemblera à tout autre chose… et l’avenir est très proche ». Sans le mentionner, le Premier ministre faisait certainement allusion à l’ère Trump qui devait débuter quelques jours plus tard à Washington. Et c’est probablement en pensant à ces nouveaux « lendemains qui chantent » que Mr Nétanyaou a réagi à l’initiative du nouveau président américain d’ériger un « mur de sécurité » le long de la frontière mexicaine afin d’empêcher l’entrée aux Etats-Unis d’émigrants mexicains illégaux : « Le président Trump a raison. J’ai construit un mur le long de la frontière sud d’Israël. Cela a stoppé tout l’immigration illégale. Grand succès. Très bonne idée! » a affirmé le Premier ministre israélien sur un tweet qui a suscité de très vives critiques de la part de l’opposition israélienne mais également de la part de l’ex-ambassadeur des Etats-Unis en Israël sous l’administration Obama, Dan Shapiro : « Le Premier ministre ne doit pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats-Unis », a écrit Shapiro, une critique reprise d’ailleurs par Yaïr Lapid. Mais de facto, il est plus probable que la réaction très élogieuse de Mr Nétanyaou, saluée par un tweet du Président Trump en personne (!), a pour but de faire comprendre aux médias que désormais, dans la nouvelle donne régionale, Jérusalem et Washington entendent s’exprimer sur la même longueur d’onde, ce qui n’était pas arrivé depuis 8 ans. Et si Donald Trump ne semble pas vouloir mettre des gants avant de publier ses décrets révolutionnaires, eh bien Binyamin Nétanyaou lui emboîte le pas en s’alignant sur les positions du nouveau locataire de la Maison Blanche. Et c’est certainement ce que le Premier ministre a voulu dire lorsqu’il a parlé, il y a quelques semaines, d’un « monde nouveau ». Il va sans dire que cet alignement israélien est apprécié à Washington et que cela devrait se traduire concrètement lors de la rencontre Nétanyaou-Trump prévue pour le début du mois de février. Il n’empêche qu’au ministère israélien des Affaires Etrangères, peu habitué à un ton aussi direct, on a tenté de minimiser les éventuels dégâts causés par la réaction du Premier ministre en particulier auprès des autorités mexicaines : « Mr Nétanyaou ne s’est pas exprimé contre les Mexicains, a déclaré le porte-parole du ministère, Emmanuel Na’hchon. Il a simplement voulu souligner le succès du mur qui sépare Israël de l’Egypte et qui a stoppé l’émigration illégale. »
Alors certes, il est vrai que tout cela n’est pas tout à fait diplomatique. Il est vrai également qu’Israël n’est pas obligé de se mettre à dos les Mexicains pour s’aligner sur la position de Trump. Mais, peut-être que nous assistons là à un nouveau style de diplomatie, totalement étranger à Barack Obama – et même à François Hollande -, mais qui sied parfaitement à des leaders tels que Trump, Poutine et … Nétanyaou. Daniel Haïk

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