Les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, qui s’occupent actuellement de créer de nouvelles cartes d’identité biométriques, viennent de découvrir que plusieurs centaines de citoyens ont tenté de se faire établir de fausses identités. Bien que leur modus operandi n’ait pas été dévoilé, on sait à présent que 662 échantillons d’empreintes digitales des index des mains droites et gauches déposés par des résidents sont tous rigoureusement semblables ! Cela pourrait signifier qu’à l’avenir, une personne pourrait demander une nouvelle carte d’identité biométrique en envoyant les empreintes digitales de son autre main. Dans 337 cas, les données biométriques déposées ne correspondent pas à celles données précédemment et déjà stockées dans la banque de données. Le rapport ne révèle pas comment ces cas potentiels de fraude ont été traités. En juin 2015, une pétition signée par 74 universitaires israéliens qualifiait la base de données de « menace pour la sécurité, du fait de sa vulnérabilité, et propice au piratage et aux fuites de données ». À ce jour, 1022934 résidents inscrits dans la base de données biométriques ont reçu des cartes d’identité biométriques ou des passeports. La première moitié de l’année 2016 seule a vu un total de 167574 nouvelles inscriptions.
DAVID JORTNER