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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Enfants yéménites : bientôt la vérité ?

Les  services  des  Archives  israéliennes  viennent  de  déclassifier  200 000  documents  relatifs  à  la  disparition  de  nombreux  enfants  yéménites lors des premières années de l’État d’Israël. Réagissant   à   ce   développement   initié   par   son   gouvernement, Binyamin  Nétanyaou  a  déclaré : « Nous  voulons  aujourd’hui  corriger une   injustice   historique.   Pendant   près   de   60   ans,   de   nombreux parents ont été tenus dans l’ignorance de ce qui  était advenu à leurs enfants. »  Le  ministre  de  la  Coopération  régionale  Tza’khi  Hanegbi, responsable de l’exécution de ce projet, a qualifié cette décision « d’importante  et  de  courageuse.  Désormais  les  familles  pourront  savoir ce  qui  est arrivé  à  leurs  enfants ».  Ces  documents,  qui  ne  devaient  être  révélés  qu’en  2031,  sont  maintenant  accessibles  sur  le  site  des Archives  (http://www.archives.gov.il/co).  Depuis  les  années  1950, plus  d’un  millier  de  familles – pour  la  plupart  originaires  du  Yémen ont   affirmé   que   leurs   enfants   avaient   été   systématiquement kidnappés dans les hôpitaux israéliens pour les faire adopter  par des couples ne pouvant avoir d’enfants. Toutes ces plaintes ont été rejetées   par  les  autorités.  Au  cours  des   décennies   précédentes,   trois commissions   d’enquête   ont œuvré   pour  faire   la  lumière   sur  ce dossier  douloureux  .  Dans  l’immense  majorité  des  cas,  elles  ont conclus  que  la  plupart  de  ces  enfants  étaient  décédés à  l’hôpital  et qu’ils avaient été enterrés sans que leurs familles soient présentes ou informées. Mais ces affirmations ont toujours été mises en doute par les  familles,  soit  parce  que  les  certificats  de  décès  contenaient  de multiples erreurs, ou encore parce que l’emplacement des tombes n’était pas précisé. Parfois, ces enfants présumés morts ont même reçu des  lettres  d’incorporation  à  l’Armée,  18  ans  après  leur  disparition. Dans  certains  cas,  des  tests  génétiques  ont  pu  démontrer  que  des enfants adoptés étaient d’origine yéménite.  « On n’en est qu’au début… » Yigal Yossef, ancien maire de Roch Hayin et représentant de plusieurs familles yéménites, a déclaré qu’il cherchait toujours  à savoir ce que sa sœur était devenue : « C’était un bébé à l’époque. Elle a disparu et mes  parents  reçurent  un  certificat  de  décès.  Je  suis  allé  au  ministère de  l’Intérieur  il  y  a  deux  semaines  pour  vérifier  et  il  semble  bien  que ma  sœur  soit  toujours   vivante.  Mais   l’adresse  qui  figure  sur  le document ne correspond à rien. Je ne sais pas qui croire. » La députée Nurit  Koren  (Likoud)  qui le  21  juin  dernier,  présida à  la  Knesset,  une séance spéciale consacrée à l’affaire des enfants yéménites – et dont l’un  des  cousins  a  disparu –  a  affirmé que  l’on  n’était  qu’au  « début du   dévoilement   de  la  vérité ».   Pour   l’heure,   si   les   informations disponibles     concernent     les     recherches     effectuées     par     le gouvernement  suite  aux  plaintes  des  parents,  certaines  ne  sont  pas en  accès  libre  du  fait  qu’elles  contiennent  les  noms  de  famille  ayant adopté des enfants. Mais ceux qui s’estiment concernés pourront les consulter.   Le   député   religieux   Uri   Maklev,   qui   a   présidé   la Commission  des  Sciences  de  la  Knesset,  propose  de  constituer  une base  de  données  génétiques,  afin  de  « permettre  aux  parents  yéménites de retrouver leurs enfants et leurs descendants ».

Une infirmière témoigne Hélène Z., 83 ans, une juive allemande qui fit son alya dans les années 30,   était   alors   étudiante   infirmière   à   l’hôpital  Tel   Hachomer. Aujourd’hui, 65 ans après les faits, elle tient à témoigner (tout en préservant  son  anonymat).  Envoyée  au  début  des  années  50  dans  un camp de nouveaux immigrants à Roch Hayin, elle devait avec d’autres infirmières  rapporter   à   leurs  parents   des  enfants  yéménites   qui avaient été soignés à l’hôpital : « On travaillait dans l’urgence, dans le désordre.  De  nombreux  enfants  en  bas  âge  étaient  malades  de  déshydratation,  de  tuberculose,  de  la  jaunisse.  Quand  un  enfant  était envoyé  à  l’hôpital,  ses  parents  n’y étaient  pas  admis.  Parfois,  ils  étaient amenés par quelqu’un d’autre. Une fois que les enfants étaient guéris,  on  nous donnait  un  camion  et  nous  retournions  au  camp.  On avait  un  haut-parleur  et  on  appelait  les  parents  pour  qu’ils  viennent rechercher  leurs  enfants.  Le  problème,  c’est  que  certains  parents  ne reconnaissaient  plus  leurs  enfants,  qui  étaient  restés  deux  ou  trois mois à l’hôpital. En plus, l’enregistrement de leurs noms à leur arrivée avait  été très  sommaire.  De  nombreuses  familles  portaient  le  même nom.  Personne  n’avait  de  carte  d’identité.  J’étais  jeune  à  l’époque, mais  je peux  certifier qu’on  a  fait  tout  notre possible pour  rendre  les enfants  à  leurs  parents.»  D’autres  témoignages,  en  provenance  d’ambulanciers qui rapportèrent ces enfants dans les camps où étaient rassemblés   les   nouveaux   immigrants,   viennent   confirmer   ce   témoignage. D.J

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