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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Amona, un feuilleton à rebondissement

Jewish men pray early in the morning on the hill overlooking Ofra in the Jewish settlement of Amona in the West Bank, on December 18, 2016. Amona is an illegal Jewish settlement built on private Palestinian owned land and is set to be evacuated. Jewish settlers said earlier today to have accepted a government proposal to evacuate the outpost and move to a nearby location. Photo by Miriam Alster/Flash90

À plusieurs reprises, on a cru ces dernières semaines, que le délicat dossier d’Amona, un compromis avait été trouvé évitant une évacuation par la force des habitants de cette implantation illégale. Mais la semaine écoulée a prouvé que dans cette affaire, les rebondissements font partie du paysage local. Et in extremis, une solution semble avoir été trouvée. Tentative d’explication de cette saga en plusieurs actes.
Mercredi 14 décembre au matin : la radio israélienne annonce sans surprise la décision des habitants d’Amona d’accepter le compromis proposé par Binyamin Nétanyaou, Naftali Bennett et le conseiller juridique du gouvernement Avi’haï Mendelblit. Ce compromis proposé aux quarante familles d’Amona de se déplacer de quelques dizaines voire centaines de mètres sur la même colline et de se réinstaller sur quatre parcelles de terres dites « abandonnées » c’est-a-dire dont la propriété n’avait pas été revendiquée, ni par des Palestiniens ni par des Jordaniens. Certes, seule une parcelle de terre sur les quatre pouvait être « légalisée » à 100 %, les autres risquant d’être, dans l’avenir, réclamées. Sur la parcelle légalisée, le compromis proposait d’installer une douzaine de familles. Dans un premier temps, donc, ce 14 décembre, on a donc cru que les habitants avaient adopté cet arrangement. Mais durant cette même journée, il s’est avéré qu’il n’en était rien. Et que l’annonce faite sur Kol Israël et reprise par tous les médias était prématurée. Pourquoi ? Il semble que les habitants d’Amona aient eux-mêmes été profondément divisés quant à la réponse à donner aux autorités. Dans un premier temps, ils ont effectivement accepté « officieusement » le compromis. Mais ce sont les femmes d’Amona qui ont « renversé la vapeur » en affirmant qu’elles n’étaient pas prêtes à prendre le risque d’être à nouveau déplacées avec leur famille, si d’aventure, des Palestiniens incités par des ONG d’extrême gauche telles que Shalom Ahchav ou Yech Din, venaient à réclamer la propriété de certaines de ces parcelles « abandonnées ». Les femmes d’Amona ont exigé une solution plus solide, plus définitive quitte même à risquer, dans ce bras de fer, l’évacuation si cette solution n’était pas trouvée. Et elles ont réussi à entraîner dans leur revendication au moins une partie des maris. Et c’est ainsi qu’à l’issue de huit heures de délibérations, sur les 80 habitants adultes d’Amona (40 couples), 59 ont voté, mercredi soir, contre la mise en application du compromis contre 20 qui ont voté pour. Voilà pourquoi à partir de jeudi matin, il est devenu quasiment évident pour tous qu’Amona allait être évacué. Le flux des adolescents de la mouvance sioniste religieuse venus s’installer sur la colline a alors grandi dans l’attente des forces de police. Mais, ce n’était pas l’ultime épisode de cette saga d’Amona. En effet, dès jeudi 15 décembre, plusieurs rabbins de la mouvance sioniste religieuse tentent de faire fléchir les habitants d’Amona et essayent d’avancer des solutions « créatives » afin d’éviter l’évacuation. Parmi eux, le rav Élie Sadan directeur de la Mahina pré-militaire d’Éliequi, selon certains témoins, n’aurait pas caché son vif mécontentement face à la position « jusqu’au-boutiste » des habitants. Vendredi, le Makor Richon, l’hebdomadaire proche de cette tendance publie l’éditorial de l’ex-député Yaacov Katz, fondateur de la localité de Beth El qui écrit : « Les habitants d’Amona ont à la fois raison et tort. Ils ont raison de dire qu’Amona n’est pas leur problème personnel, mais un problème national qu’il faut résoudre. Mais ils ont tort dans leur approche absolutiste. Il n’y a pas dans cette affaire de tout ou rien. Et ils nduisent en erreur lorsqu’ils parlent de respect des valeurs, avec un certain mépris pour les politiciens… Amona est aussi importante pour eux que pour moi, mais il n’y a pas qu’Amona. L’accord de compromis n’était pas le meilleur, mais il permettait de maintenir les habitants sur la colline ! Dans cette affaire, ceux qui ont été courageux sont ceux qui ont proposé de sauver au moins une partie de la localité et qui ont compris les limites de l’usage de la force… »
Au sein du leadership de la mouvance sioniste-religieuse, la position radicale des habitants d’Amona a fait redouter le retour d’images que l’on aurait voulu oublier. Même si les habitants de la localité avaient promis de ne pas lever la main sur les forces de sécurité venues les évacuer, on a craint des débordements, en particulier de la part des jeunes des collines voisines venus renforcer les rangs des opposants à l’évacuation et souvent incontrôlables. La seule image d’un jeune frappant un policier aurait eu un effet dramatiquement néfaste sur le mouvement d’implantation en Judée Samarie, et ce, alors que le gouvernement venait de voter la loi sur la légalisation des avant-postes illégaux. Qui plus est l’évacuation d’Amona aurait risqué d’être perçue comme un désaveu envers Bennett…
C’est donc pour toutes ses raisons, mais aussi parce que Binyamin Nétanyaou a accepté de lâcher encore un peu de lest en début de semaine, que les habitants d’Amona ont décidé finalement de changer une nouvelle fois leur fusil d’épaule et ont accepté, dimanche soir, un nouveau compromis qui permettra le maintien de 24 familles, soit plus de la moitié de la localité, sur la parcelle légalisée. Les autres familles s’installeront provisoirement dans un quartier de la localité voisine d’Ofra, le temps que le gouvernement aménage ou légalise d’autres parcelles. Le conseilleur juridique Mendelblit a promis de défendre cet arrangement devant la Cour Suprême, une Cour qui s’est vu réclamer un report d’un mois du « déplacement » des habitants d’Amona. Fin donc, pour l’instant, de ce feuilleton à épisodes qui fait couler tant d’encre. Daniel Haïk

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